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Alors que le procès de Franck Lavier pour les viols de sa fille mineure se précise, le rouleau compresseur de la propagande se remet en marche.

On va lister ici les attaques des défenseurs des pédocriminels.

Le 13 novembre 2021, on apprenait que Lavier sera renvoyé aux assises pour els viols commis sur sa fille mineure, suite à un signalement de l'école en 2016 puis une plainte déposée.

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Le 16 novembre, les avocats de la défense, excepté Dupont-Moretti qui est ministre et doit garder une certaine réserve (toute relative en réalité) ont publié une tribune dans Marianne pour s'insurger contre l'avis rendu par la toute nouvelle Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants (CIIVISE).

 

Les défenseurs des acquittés d'Outreau, partisans de la négation totale de la parole des enfants, sont sortis du bois : Frank Berton, Blandine Lejeune, Hervé Corbanesi, Julien Delarue, et Hubert Delarue veulent que la chape de plomb qu'ils ont mis sur la parole des enfants à Outreau, demeure.

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Ils cherchaient aussi à défendre un  des piliers de cette omerta, l'expert auprès des tribunaux et grand propagandiste du "Syndrome d'Aliénation Parentale" ou des "Faux Souvenirs" inventés par des pédocriminels, le dénommé Bensussan.

 

Celui-ci s'est pris une volée de bois vert par des confrères après avoir encore tenté de défendre ses théories fumeuses.

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 "Pour l'avoir fait citer devant la Cour d'assises d'appel, nous savons ce qu'a été l'apport de Paul Bensussan dans l'affaire d'Outreau et nous nous devions de répondre aux allégations de certains de ses pairs"

Ces avocats ont pris comme une menace les propos d'Edouard Durant, le magistrat qui préside cette commission : "Il faut déconstruire le système qui génère l'impunité et aider les mères à protéger les enfants".

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Ils considèrent qu'il ne faut pas croire a priori la parole des enfants, quoi qu'ils disent. Ils reviennent avec le grand argument de Bensussan à Outreau: les enfants mentent sans s'en rendre compte, leur vérité n'est pas la vérité.

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"Nous voilà revenus à l'avant Outreau… Si les propos des enfants peuvent être sincères et crédibles, cela n'implique pas la confusion systématique entre vérité psychologique (ce que chacun est persuadé d'avoir vécu) et vérité historique (ce qui s'est réellement passé)", écrivent ces individus.

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Si cet argument a pu fonctionner avec des victimes de 5, 8, 10 ans, ce sera plus compliqué avec une jeune femme de 24 ans qui a vécu les faits il y a moins de 10 ans.

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Et on a envie de leur demander: Pourquoi prendre la parole des accusés pour argent comptant ? De l'enfant ou de l'accusé, qui a intérêt à mentir ? 

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La tribune des défenseurs des pédos dans Marianne (novembre 2021)

2021-11-20 13_43_39-Les avocats d'Outreau _ _Des recommandations de la CIIVISE nous parais
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