Le 29 août, le tribunal correctionnel de Rennes a condamné Myriam Badaoui, qui a purgé 15 ans de prison pour des viols et proxénétisme sur des mineurs dont ses enfants, à 8 mois fermes. Le motif: vols à l’arraché sur deux jeunes femmes handicapées à qui elle a pris des chèques qu’elle a encaissés.
Le récit de cette audience par les médias est assez surprenant.
Le Parisien nous apprenait donc que Myriam Badaoui, 52 ans, avait pris 8 mois fermes avec mandat de dépôt pour les agressions de ces personnes vulnérables, en février et mai 2019. Après le vol des sacs, elle a pris les chéquiers et encaissé certains d’entre eux à son nom.
Il semble que l’apparence de Badaoui a quelque peu interpellé le journaliste qui la décrit «méconnaissable derrière le box vitré », « métamorphosée » (tout comme ce fut le cas en 2015 au procès de Daniel legrand à Rennes), paraîssant « beaucoup plus jeune que ses 52 ans », et encore bien propre sur elle semble-t-il : « Frange noire au cordeau, bandeau fuchsia dans les cheveux, chemise à fleurs ».
Quant aux deux femmes qu’elle a agressées, elles ont cru à l’attaque d’une « jeune fille de 22 ans ».
Aurait-elle encore eu droit à des opérations de chirurgie plastique, comme après sa dernière sortie de prison ?
Et si oui nous serions curieux de savoir qui a payé, car Badaoui déclare vivre de l’allocation adulte handicapé.
On apprend aussi au détour de cette audience qu’elle avait un permis de port d’arme, qui se trouve suspendu pour 5 ans.
Pour sa défense, Badaoui reprend ses vieux arguments : elle est victime de la société, et cette fois elle ajoute l’affaire d’Outreau, dont elle est pleinement responsable de A à Z, comme raisons à ses délires.
Et puis, elle dit que c’est la faute de ses compagnons, un « réfugié » et un « demandeur d’asile » qui la frappaient, aurait-elle précisé.
L’article de Ouest France constate : « Son physique n’est plus le même, mais son discours est émaillé de propos mensongers. Elle déclare avoir remis un chèque volé à un homme qu’elle fréquentait jusqu’en mai. Or, le chèque a été volé en juillet. Elle donne l’identité d’un autre homme, qui ne pourra être retrouvé par les policiers ».
Son avocate a même affirmé que Badaoui avait été lynchée par ses codétenues, mais on s’interroge : était-ce avant ou après qu’elle ait agressé sexuellement une de ses codétenues ?
Prévoyante, Badaoui , qui dit perdre « les pédales » depius un an, cherche donc à changer de nom. Un peu facile, mais après tout les autorités ont toujours été tellement arrangeantes avec elle, poussant même ses fils à la voir, et lui payant les voyages pour les rencontrer alors qu’en principe on aurait du préserver ces enfants.
Le parquet avait requis 18 mois, elle en a pris 8.
Elle était sortie de prison en 2011, avait un suivi socio-judiciaire à faire pendant 10 ans, donc jusqu’en 2021, et on apprend dans Le Telégramme qu’elle a déjà « manqué quelques rendez-vous au SPIP de Rennes », le service de probation.
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